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Biographie

Claire Deluca

comédienne

Claire Deluca

Après une formation théâtrale à l’École Charles Dullin puis au cours Tania Balachova, elle entre à la Communauté Théâtrale dirigée par Raymond Rouleau, où elle interprète une dizaine de pièces avant sa rencontre, en 1965, avec Marguerite Duras, qui lui confie alors Les Eaux et Forêts et La Musica, qu’elle créera au théâtre Mouffetard et au Studio des Champs Élysées. Pour ces créations le jury du festival du théâtre latin de Barcelone lui décerne le prix d’interprétation féminine en 1966.

L’année suivante, Marguerite Duras écrit pour elle le Shaga et Yes, Peut-être, qui seront créées au théâtre Gramont, en janvier 1968, dans une mise en scène de l’auteur.

Claire Deluca reprendra ces pièces tout au long de sa carrière.

Elle participe, en 1993 au colloque de Cerisy-la-Salle consacré à Marguerite Duras, puis à partir de 1996, aux manifestations annuelles organisées par l’association Marguerite Duras (rencontres, lectures et représentations).

Elle devient, en 2001, secrétaire générale et membre juré du Prix Marguerite Duras.

Elle contribue au N°14 des Cahiers de la Comédie-Française évoquant les répétitions du Shaga avec M. Duras, en 1967.

Elle co-signe et interprète, avec Rachel Salik, une adaptation des textes de La Vie Matérielle, de M. Duras (Création à l’Espace Kiron en 1996).

En 2005, elle est également auteur, avec Sophie Lahayville, d’une adaptation scénique d’ « Hiroshima mon amour » intitulée « Nevers », d’après les appendices édités avec le scénario du film d’Alain Resnais, qu’elles interprètent aux Roches Noires à Trouville.

Elle témoigne, en 2005, de son travail de comédienne avec Marguerite Duras dans le N° 86 des Cahiers de l’Herne.

Elle établit une nouvelle version du Shaga qu’elle interprète avec Jean-Marie Lehec au théâtre de l’Athénée Louis Jouvet en novembre 2011 puis dans le cadre du festival Paris Quartier d’été.

En septembre 2013, elle signe avec Jean-Marie Lehec une nouvelle adaptation sur des textes de M. Duras intitulée Duras, La Vie qui va,  qu’ils interpréteront au Théâtre de Poche Montparnasse (tournée en 2014).

Lecture, avec Jean-Marie Lehec, d’extraits du premier roman de Marguerite Duras, intitulé « Les Impudents », aux Rencontres de Duras (Lot et Garonne), en mai 2015.

Hors son travail sur l’œuvre de Marguerite Duras, elle interprète en 1973 L’Alouette de Jean Anouilh, qui la choisit et la met en scène au Théâtre du Jorat en Suisse. Quelques mois plus tard il demandera qu’elle soit son Antigone pour le festival de Carpentras au côté de Jean-Roger Caussimon.

Suivra sa rencontre avec le chef d’orchestre Serge Baudo qui l’engage pour interpréter le rôle de Jeanne dans Jeanne au Bûcher de Arthur Honegger / Paul Claudel à l’Opéra de Lyon. Elle sera encore l’interprète de cette œuvre à l’Opéra de Buenos Aires (Le Colon), puis au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles.

Elle a aussi joué en France et à l’étranger dans une trentaine de pièces d’auteurs contemporains, (dont J. Anouilh, P. Claudel, M. Aymé, J. Cocteau, J. Tardieu, J.P. Sartre, L. Pirandello. Agatha Christie, F. Billetdoux, J. Giraudoux, D. Fo, Arrabal, J.J. Varoujean, G. Foissy), au côté particulièrement de Robert Hirsch, Alice Sapritch, Jean-Pierre Cassel et sous la direction, entre autres, de Pierre Franck, Jean-Paul Cisife, Gildas Bourdet, Françoise Seigner, Pierre Constant, Jacques Rosny, Jacques Échantillon, Daniel Émilfork…

Au cinéma, on la retrouvera principalement dans Le Pull Over Rouge de Michel Drach, et à la télévision dans Un crime de notre Temps de Gabriel Axel, avec Henri Virlojeux, et Chaval-Humoriste, réalisé par Mario Ruspoli, avec Jacques Dufilho.

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