1955
ANASTASIA
Théâtre Antoine
Création
08 novembre 1955
Dernière
12 février 1956




Programme n° PRO-8-0001-
de   Marcelle MAURETTE - 
Mise en scène de   Jean LE POULAIN - 
Décors de   George WAKHEVITCH - 
Réalisation sonore de   Fred KIRILOFF - 


Distribution

Jean LE POULAIN (Arcadie Arcadievitch Bounine) - Guy DERLAN (Isaac Abramovitch) - Jean LEUVRAIS (Piotr Alexandrovitch) - Juliette GRECO (Elle) - Jean-Pierre VAGUER (Handerson (le Journaliste)) - Ousseynou FALL (Le Nègre) - René CLAUDET (1er Laquais) - Emile DARMOY (2e Laquais) - Michèle ORSAY (Comtesse natacha Iakowski (Dame d'honneur)) - Pierre VALOIS (Colonel Svattoff) - Daniel MENDAILLE (Kolia Wassilievitch) - Jeanne HERVIALE (Annouchka Toutcheva) - Paul PADOUE (Sergei Sedieff (Matelot)) - Lucienne BOGAERT (L'Impératrice Douairière) - Paule VRIMOND (Mademoiselle Livenbaum) - Jean TOULOUT (Comte Ivan Ivanovitch Plouzoff) - Jean DESCHAMPS (L'Ouvrier) -

Résumé

Nous sommes eu 1980.
Trois Russes blancs, chassés et ruinés par la Révolution, ont monté à Berlin une société par actions. Toute l'affaire repose sur l'existence de la Grande-Duchesse Anastasia, dernière fille du Tsar Nicolas II, fusillée avec la famille impériale dans la cave de la maison Ipatieff, à Ekaterinbourg en juillet 1918.
Ils affirment sa miraculeuse survivance et, en attendant de la présenter à ses derniers sujets, ils ont emprunté - pour la soigner et la réadapter à la vie - d'importantes sommes au Cercle Russe. Celui-ci en sera remboursé largement, ainsi qu'eux-mêmes, car lorsqu'elle reparaîtra, elle touchera 100 millions de livres, déposées à Londres, pendant la guerre de 1914, par le Tsar, dont elle est l'unique héritière.
Mais les actionnaires s'impatientent, refusent de nouveau capitaux, et les trois hommes d'affaires se voient contraints d'opter entre deux solutions : ou avouer leur supercherie, et qu'ils n'ont pas trouvé Anastasia, - ce qui les entraînera au bagne -, ou montrer au monde l'Altesse Impériale échappée au massacre. Le premier homme d'affaires, le Prince Arcadie Arcadievitch Bounine, ayant rencontré au bord d'un canal une fille qui allait se suicider, l'amène à la cave où se réunissent ses complices. En effet, malgré sa crasse et ses haillons, elle ressemble étrangement à Anastasia. Elle en a la taille, la bouche, les yeux. Elle porte même à la tempe et aux mains des cicatrices qui pourraient passer pour les blessures reçues par la jeune fille à Ekaterinbourg.
Il est donc décidé qu'on lui apprendra son rôle et qu'on risquera de mener l'affaire jusqu'au bout.
Dès lors, la pseudo Grande-Duchesse sera confrontée avec des témoins de son enfance, dans l'appartement somptueux que son cousin, le Prince de Hareldenberg, lui a préparé dans son château de Bavière et qu'il a reconstitué d'après les souvenirs qu'il a gardés de ses lointains séjours au palais impérial de Tsarkoïe-Selo. Parmi les témoins qui se présentent quelques uns la reconnaissent. D'autres se refusent à retrouver en elle l'adorable et simple fillette d'autrefois. Ainsi voyons-nous défiler un ex-colonel, une dame d'honneur de la Tsarine morte, un conducteur de traîneau, un matelot, un chambellan et une humble paysanne, qui lava les planchers de la maison Ipatieff. Mais la plus importante ?preuve et qui décidera de son sort attend la vraie ou la fausse Anastasia : son entrevue avec Sa Majesté l'Impératrice Maria Feodorovna, mère de Nicolas II.
En sortira-t-elle victorieuse ou vaincue ?
Lors de la cérémonie organisée par les trois hommes d'affaires au Burgtheater de Berlin, pour sa présentation aux actionnaires, un nouveau témoin surgira de son passé.
Laissons au spectateur le soin de le découvrir, comme de décider, à son tour, si la fille a décidé de vivre un rêve, ou si elle est vraiment Son Altesse Impériale Anastasia Nicolaïevna.
C'est la question que vous pose Marcelle Maurette et à laquelle toutes les capitales, - Londres, la première, sous les auspices de Sir Laurence Olivier et de Vivien Leigh, leur théâtre Saint-James, aujourd'hui à New-York, au Lvceum Theatre depuis décembre 1954, - ont déjà répondu.



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