Après des études de philosophie, Christian Schiaretti embrasse le théâtre. Fin des années 70, auditeur libre au Conservatoire National Supérieur de Paris, il assiste aux classes de Régy et Vitez. Pour gagner sa vie, il est coursier au Festival d’Automne. De sensibilité communiste, le jeune homme éprouve du respect pour son directeur, Michel Guy, un grand bourgeois cultivé qui soutient la ligne artistique des «maisons rouges » (TGP Saint-Denis, MC Bobigny, CDN Gennevilliers). Au Festival d’Automne, Schiaretti découvre le travail de Brook, de Kantor, des avant-gardes américaines, tout en dévorant les textes d’Aragon, Corneille, Kateb Yacine, Brecht, Péguy. Avec Robert Cantarella, il fonde bientôt le théâtre du Quai de la Gare dans le XIIIe arrondissement de Paris où il crée Ariakos, un texte de Minyana …
Intello mais fort habile de ses doigts, Schiaretti s’y connaît côté patine, électricité et menuiserie. Il « fabrique » le théâtre de l’Atalante, cette micro salle que va diriger Alain Alexis Barsacq. Il y dirigera magnifiquement la muse du lieu, Agathe Alexis, dans Rosel d’Harald Mueller, un diamant noir théâtral joué des centaines de fois à Paris et en tournée nationale…
Foi dans la décentralisation
En 1989, il crée Léon la France de Philippe Mercier, un spectacle coproduit par le NTA, Centre dramatique national des Pays de la Loire, dirigé par Claude Yersin. Contrairement à ses jeunes confrères parisiens, il croit aux missions décentralisatrices du Théâtre public.
En 1991, il prend la direction du CDN de Champagne-Ardennes qu’il rebaptise Comédie de Reims. Succédant à Denis Guenoun, il cherche à renouer avec les « fondamentaux » des pionniers (Copeau, Dasté, Ginoux…) et met l’accent sur le répertoire et la troupe. Le théâtre est comme un gymnase, où il faut rendre quotidien l’exercice du plateau. Sa troupe d’acteurs vient en majorité de la région champenoise. Il crée avec elle des cycles Corneille, de Théâtre Surréaliste. De ces années rémoises émergent trois pics : Ahmed le philosophe de l’auteur « maoïste » Alain Badiou, Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon et Le Laboureur de Bohème de Johannes von Saaz. Pendant dix ans, il œuvre avec ténacité, fierté et beaucoup de solitude. Pourtant, il sait qu’il incarne une forme de résistance, civique et artistique, dans un Théâtre subventionné menacé par la festivalisation chic et la vulgarité mercantile. En 1994, il est élu président du Syndeac (Syndicat national des directeurs d’Action Culturelle. Le directeur du Centre Dramatique de la cité où l’on sacrait les rois de France est un orateur brillant. Il rédige ses motions syndicales dans une langue travaillée, un tantinet précieuse, qui rompt avec le volapük de l’ingénierie culturelle.
A Villeurbanne, dans les années 2000, la succession au TNP est à l’ordre du jour. Catherine Trautmann, ministre de la culture, approche Schiaretti pour succéder à Roger Planchon. On ricane dans les cercles branchés, car il ne fait alors pas partie des artistes hype… Schiaretti n’est pas « moderne », avec sa passion obsolète de la poésie, ou sa mise en scène néo-brechtienne de Mère Courage. C’est le 1er janvier 2002 pourtant que Schiaretti rejoint Villeurbanne. Il va lui falloir prouver sa légitimité artistique.
Patron du TNP
Le Théâtre National Populaire a quitté en 1972 la Colline de Chaillot pour Villeurbanne. C’est un carrefour de « l’excellence européenne ». Les spectacles des co-directeurs successifs, Patrice Chéreau (La Dispute), Roger Planchon (Tartuffe et L’Avare), Georges Lavaudant (Les géants de la montagne), sont l’illustration d’un théâtre très visuel, avec des distributions célèbres (Piccoli, Desarthe, Auclair, Serrault, Girardot…). Pour Schiaretti, metteur en scène « janséniste », les luxueux décors-cinéma et la célébrité des artistes ne sont pas des vertus cardinales. Il cherche à retrouver sous l’emblème TNP, les traces de Jean Vilar, ses principes : plateau nu, grands textes, troupe permanente. Dans la majorité des spectacles de Schiaretti, le Théâtre est sauvé par son archaïsme, sa simplicité érudite, en se libérant d’une modernité hasardeuse faite de métissages formels et d’amputations textuelles. Au TNP, avec une foi de conquistador, dans une époque où triomphe l’idéologie du multimédia, il impose une ligne artistique sobre et cultivée. Les œuvres, souvent en version intégrale, la célébration de la Langue, sont au cœur de son défi théâtral. Il demande à Jean-Pierre Siméon, directeur du Printemps des Poètes, avec lequel il avait créé à Reims Les Langagières, de le rejoindre au TNP. (NB : en 2010, Schiaretti, fidèle, créera Philoctète dans une traduction du poète Siméon avec Laurent Terzieff).
Comme à Reims, il constitue très vite au TNP une troupe. Elle rassemble une dizaine de jeunes comédiens issus de l’Ensatt dont il est professeur. Ces impétrants sont « dopés » par leur rencontre avec de grands acteurs du Théâtre public (Nada Strancar, Roland Bertin, Isabelle Sadoyan, Didier Sandre…) qui font partie des distributions des spectacles.
L’avenir
Dès son arrivée au TNP, Christian Schiaretti avait dessiné une programmation sur deux mandats. On y retrouve Péguy et Claudel, Brecht, Calderón, Strindberg et Molière… Les auteurs contemporains, Novarina, Siméon, Blutsch sont aussi présents. Il tient son agenda de création et aligne les réussites. En ce temps de restriction et de public zappeur, il décide de monter, avec des distributions importantes, en 2006 Coriolan de Shakespeare en version intégrale (4h30) et en 2008, Par dessus bord de Michel Vinaver (8h). Pari fou mais gagné. Le Coriolan reçoit le Prix Georges Lerminier de la meilleure création théâtrale en région, Par dessus bord, le Grand Prix de la Critique 2007. Salles pleines, succès critique, invitation au très sélect Festival d’Automne : Schiaretti fait la preuve en moins de 5 ans, qu’il pouvait succéder « légitimement » à Roger Planchon, patriarche et légende du théâtre français. Pour Par dessus bord, il avait rassemblé trente acteurs, de toutes générations, venus de chez Planchon, Lavaudant, Vitez, Vincent, Py, Yersin… Sur le plateau, cette famille d’élection était comme un bel hommage au Théâtre public, à ses comédiens… La victoire d’une vision et d’un projet.
Travaux
Fermé depuis juin dernier, le TNP fait l’objet d’énormes travaux (24,5 millions d’euros de budget). En 2011, totalement rénové et agrandi, avec la grande salle de 700 places refaite, le bâtiment rouvrira, doté d’une seconde salle, de studios de répétition et d’un vaste bar-cabaret… L’inquiétude est pourtant là. Le financement du TNP est notoirement insuffisant pour assumer les missions de l’édifice rénové. Les derniers budgets récents ne permettaient déjà plus de conjuguer la production de grandes formes théâtrales et l’invitation de spectacles internationaux comme c’était la règle dans les années 80. Christian Schiaretti se bat pour qu’un budget digne du nouvel édifice soit débloqué en 2011. Ce combat est capital car tout est à craindre, y compris la transformation du TNP, cathédrale du Théâtre Public, en un « machin » multimédia. Le Théâtre vient bien d’être éradiqué de Chaillot, lieu mythique de Gémier, Vilar, Vitez et Savary…
Défenseur d’un Théâtre des Idées et de Service Public, à la croisée de l’héritage de Vilar et de Vitez, Schiaretti pour sa réouverture en 2011, rêve le TNP comme un Grand Théâtre de Répertoire et d’Alternance avec une troupe nombreuse de 30 comédiens. Sera-t-il entendu par les décideurs de la République libérale et les dieux du Théâtre ?
Daniel Besnehard
Christian Schiaretti
Il a étudié la philosophie tout en œuvrant pour le théâtre où il occupe les postes les plus divers : accueil, technique, enseignement…
Après le Théâtre-école de Montreuil, le Théâtre du Quai de la Gare, il collabore avec le Théâtre de l’Atalante à Paris.
Auditeur libre au Conservatoire National Supérieur de Paris, il suit les classes de Antoine Vitez, Jacques Lassalle, Claude Régy…
Durant les huit années passées en Compagnie, il met en scène Minyana, Vitrac, Panizza, Sophocle, Euripide… Deux spectacles en particulier ont attiré l’attention de la profession et de la critique : Rosel de Harald Mueller, avec Agathe Alexis, créé en 1988, et Le Laboureur de Bohême de Johannes von Saaz, avec Jean-Marc Bory et Serge Maggiani.
Christian Schiaretti a dirigé la Comédie de Reims, Centre Dramatique National, de janvier 1991 à janvier 2002. Il était alors le plus jeune directeur d’une telle institution. Très vite il a voulu que la notion de « maison théâtre » reprenne tout son sens, c’est-à-dire celui d’une maison où habitent des artistes. Ainsi s’est formée, à Reims, une troupe de 12 comédiens permanents, la première à voir le jour depuis les riches heures du début de la décentralisation. Le travail au plateau est quotidien, intensif et libre.
Après avoir exploré l’Europe des avant-gardes (Brecht, Pirandello, Vitrac, Witkiewicz), la nécessité, le besoin de l’auteur se sont affirmés. Alain Badiou, philosophe, a été associé à la spécificité de l’aventure rémoise. Il y eut la création, au Festival d’Avignon, de Ahmed le subtil, puis Ahmed philosophe, Ahmed se fâche et Les Citrouilles. Il s’agissait, pour Badiou, Schiaretti et les comédiens de la Comédie, d’interroger les possibilités d’une farce contemporaine.
Après trois années de cette fructueuse et irremplaçable expérience, ils ont abordé avec succès la riche langue du xviie siècle avec Polyeucte et La Place Royale de Corneille et Les Visionnaires de Desmarets de Saint-Sorlin, présentés dans de nombreuses villes pendant plusieurs saisons.
Avec Jean-Pierre Siméon, poète associé qui a ensuite accompagné la trajectoire artistique de la Comédie de Reims, ils souhaitaient questionner la langue. Le Théâtre et la Poésie ne sont-ils pas les lieux manifestes de cette question ? Quatre pièces ont été créées : D’entre les morts, Stabat mater furiosa, Le Petit Ordinaire (cabaret), La Lune des pauvres ; et, en 1998, ils ont conçu ensemble une quinzaine autour de la langue et de son usage : Les Langagières.
Au cours de la saison 1999-2000, Christian Schiaretti a présenté au Théâtre national de la Colline, Jeanne, d’après Jeanne d’Arc de Péguy, avec Nada Strancar. En 2001-2002, il poursuit cette collaboration en mettant en scène Mère Courage et ses enfants de Bertolt Brecht à la Comédie de Reims, au TNP – Villeurbanne, au Théâtre national de La Colline à Paris. Ce spectacle a reçu le Prix Georges-Lerminier 2002 du Syndicat professionnel de la Critique.
Christian Schiaretti fut président du SYNDEAC de septembre 1994 à septembre 1996.
Il a également signé plusieurs mises en scène d’opéras : Pelléas et Mélisande, Madame Butterfly et Hänsel et Gretel, avec l’Atelier lyrique du Centre ; Ariane à Naxos, avec l’Orchestre de Picardie et L’Échelle de soie, avec l’Atelier lyrique de Tourcoing. Et en janvier 2003, il a créé Eugène Onéguine de Piotr Illitch Tchaïkovski, avec Opéra Nomade, aux Gémeaux/Sceaux/Scène nationale.
Depuis janvier 2002, il dirige le Théâtre National Populaire de Villeurbanne. Au printemps 2003, il a recréé Le Laboureur de Bohême, avec Didier Sandre et Serge Maggiani et repris Jeanne d’après Charles Péguy. Suivent à l’automne 2003, L’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht et Kurt Weill et, en 2004, Le Grand Théâtre du monde, suivi du Procès en séparation de l’Âme et du Corps, de Pedro Calderón de la Barca, créé à La Comédie-Française et repris au TNP – Villeurbanne.
Il a créé en 2005, Père de August Strindberg et L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel.
En 2006, à l’invitation de Théâtre Ouvert, il a mis en espace Ervart ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche de Hervé Blutsch, créé au TNP – Villeurbanne et repris à Théâtre Ouvert.
En novembre 2006, Christian Schiaretti monte pour la première fois une œuvre de William Shakespeare, Coriolan. Cette pièce, reprise en tournée au Théâtre Nanterre-Amandiers en 2008, a reçu le Prix Georges- Lerminier 2007, décerné par le Syndicat professionnel de la Critique au meilleur spectacle créé en région.
En mars 2007, il crée avec les comédiens de la troupe du TNP, trois comédies de Molière, Sganarelle ou le Cocu imaginaire; L’École des maris; Les Précieuses ridicules. En novembre il ajoute à ce répertoire, La Jalousie du Barbouillé et Le Médecin volant et, en février 2009, Le Dépit amoureux et L’Étourdi ou les contretemps de Molière.
Avec Jean-Claude Malgoire il réalise, en automne 2007, Nada Strancar chante Brecht / Dessau.
En mars 2008, Christian Schiaretti a créé Par-dessus bord de Michel Vinaver, jouée pour la première fois en France dans sa version intégrale. Pour cette mise en scène il vient de recevoir le Grand Prix du Syndicat de la Critique, pour le meilleur spectacle de l’année 2008.
Dès son arrivée, il a entamé une étroite collaboration avec l’ENSATT et a mis en scène Utopia d’après Aristophane, en 2003, L’Épaule indifférente et la Bouche malade de Roger Vitrac, en 2004, en 2006, Le Projet Maeterlinck, (Les Aveugles, Intérieur, La Mort de Tintagiles) avec la 65e promotion et, en 2007, avec la 66e promotion, Les Visionnaires de Jean Desmarets de Saint-Sorlin.
Christian Schiaretti est Président des Amis de Jacques Copeau et de Association pour un Centre Culturel de Rencontre à Brangues qui pose la question de la poésie dramatique au travers de l'exégèse, la transmission, l'élaboration des textes inouïs.
Christian SCHIARETTI : metteur en scène
Directeur du Théâtre National Populaire de Villeurbanne depuis janvier 2002.
Directeur de La Comédie de Reims, Centre dramatique national, de janvier 1991 à janvier 2002.
Président du SYNDEAC de septembre 1994 à septembre 1996.
Parallèlement à ses études de philosophie, il œuvre pour le théâtre où il occupe les postes les plus divers : accueil, technique, enseignement... Après le Théâtre-école de Montreuil, le Théâtre du Quai de la Gare, il collabore avec le Théâtre de l’Atalante à Paris. Auditeur libre au Conservatoire national supérieur de Paris, il suit les classes d’Antoine Vitez, Jacques Lassalle, Claude Régy...
Mises en scène :
1983
Ariakos de Philippe Minyana, Théâtre du Quai de la Gare, Paris.
1984
La Chute d’après « Le Moine » d’Antonin Artaud, Maison de la Culture de Créteil.
1985
Création de la Compagnie Christian Schiaretti
Journal d’un chien d’après Oskar Panizza au Théâtre de l’Atalante, Paris.
Ce spectacle est sélectionné au printemps 1985 par le Festival International de Parme. Joué dans plus de vingt villes, il est accueilli au Théâtre National de Strasbourg.
1986
Sappa de Stephan Schutz , mise en espace, La Rose des Vents de Villeuneuve d’Ascq.
1987
Ajax et Philoctète de Sophocle, La Rose des Vents de Villeneuve d’Ascq.
1988
Rosel de Harald Mueller, l’Atalante, tournée nationale et internationale.
Rosel : film
1989
Le Roman de Fauvel d’après Gervais du Bus, Théâtre du CROUS de Reims.
Épave de Harald Mueller, Théâtre de la Tempête, La Cartoucherie de Vincennes.
Génération désinvolte d’après Alfred de Musset, Théâtre en Actes, Paris.
Léon la France, hardi voyage vers l’ouest africain de Christian Schiaretti et Philippe Mercier, Nouveau Théâtre d'Angers, Paris et tournée nationale.
1990
Le Laboureur de Bohême de Johannes von Saaz.
La Comédie de Reims, tournée nationale et internationale.
Esquisse pour un chœur européen de Jean-Pierre Sarrazac.
Mise en espace, Festival d’Avignon.
1991
Médée d’Euripide , Saint-Quentin-en-Yvelines, la Comédie de Reims.
En tournée nationale et internationale.
1992
Ajax et Philoctète de Sophocle, la Comédie de Reims,
reprise à l’Odéon – Théâtre de l’Europe.
1993
L’Homme, la bête et la vertu de Luigi Pirandello, Théâtre Les Gémeaux – Sceaux, la Comédie de Reims et en tournée, Festival d’Avignon 1993.
La Noce chez les petits bourgeois de Bertolt Brecht, la Filature de Mulhouse, la Comédie de Reims et en tournée, Festival d’Avignon 1993.
Les Mystères de l’amour de Roger Vitrac, Festival d’Avignon 1993
en tournée et à la Comédie de Reims, avril 1994.
La Poule d’eau de Stanislaw Ignacy Witkiewicz, Festival d’Avignon 1993
en tournée et à la Comédie de Reims, avril 1994.
Les Coréens de Michel Vinaver, Théâtre du Vieux-Colombier, la Comédie de Reims.
1994
Le Grand Théâtre du Monde de Calderon de la Barca, Théâtre Les Gémeaux – Sceaux, avril 1994, reprise à la Comédie de Reims, octobre 1994, et en tournée.
Ahmed le Subtil, de Alain Badiou, la Comédie de Reims, juin, Festival d’Avignon et en tournée.
L’École des maris et L’École des femmes de Molière avec le Teatro Nacional Juvenil de Venezuela-Caracas, été 1994, Festival de Cadix, octobre 1995, Théâtre de l’Atalante à Paris.
Mort de Judas de Paul Claudel, la Comédie de Reims, décembre 1994, tournée.
1995
Ahmed philosophede Alain Badiou, la Comédie de Reims, avril, en tournée nationale et internationale. Festival d’Avignon 1996.
Ahmed se fâche de Alain Badiou, la Comédie de Reims, octobre, puis en tournée.
Le Point de vue de Pilate de Paul Claudel, la Comédie de Reims, décembre, en tournée.
Jeanne, Fille du ciel et de la terre d’après Joseph Delteil, la Comédie de Reims, décembre, Festival d’Avignon 1996. Tournée nationale et internationale.
Les Trois prières du mystère de la vocation de Charles Péguy, la Comédie de Reims, décembre, en tournée.
1996
Les Citrouilles de Alain Badiou, la Comédie de Reims, mars, Théâtre des Quartiers d'Ivry, en tournée.
Pelléas et Mélisande de Maurice Maeterlinck. Production Atelier lyrique du Centre. Création au Carré Saint-Vincent/Scène nationale d’Orléans, octobre 1996, en tournée.
Grands et Petits promenade conçue et organisée par Christian Schiaretti
et Patrice Thibaud, la Comédie de Reims, décembre.
Cabaret Brecht/Weill mise en espace au bar de la Comédie de Reims, décembre.
1997
Polyeucte, de Pierre Corneille, la Filature de Mulhouse, la Comédie de Reims, en tournée.
La Leçon de Eugène Ionesco à la Comédie de Reims, en tournée.
Madame Butterfly de Giacomo Puccini. Production Atelier lyrique et orchestral du Centre. Théâtre Les Gémeaux – Sceaux, la Comédie de Reims, en tournée.
1998
Hänsel et Gretel opéra pour enfants de Engelbert Humperdinck.
Production Atelier lyrique et orchestral du Centre. En tournée
La Place Royale de Pierre Corneille, la Comédie de Reims, en tournée.
Les Amours de don Perlimplin avec Bélise en son jardin et Le Jeu de don Cristobal de Federico Garcia Lorca, la Comédie de Reims.
Les Visionnaires de Jean Desmarets de Saint-Sorlin, la Comédie de Reims, en tournée.
1999
Stabat mater furiosa de Jean-Pierre Siméon
Création à la Maison de la Poésie / Théâtre Molière, mars 1999, la Comédie de Reims – en français et en arabe dans le cadre du Temps du Maroc –, Festival d'Avignon 1999, en tournée.
D'entre les morts de Jean-Pierre Siméon.
Création à la Comédie de Clermont-Ferrand, mars 1999.
Cabaret Mathilde Emois interprétation de Loïc Brabant, au bar de la Comédie de Reims.
2000
Jeanne extraits du « Mystère de la vocation de Jeanne d’Arc » et du « Mystère de la charité de Jeanne d’Arc » de Charles Péguy.
Créée au Théâtre national de la Colline à Paris, janvier, la Comédie de Reims, février 2000.
Le Petit Ordinaire de Jean-Pierre Siméon.
Création à la Comédie de Reims en septembre 2000.
2001
L’Échelle de soie de Rossini
Production Atelier lyrique de Tourcoing et la Comédie de Reims.
Création à Tourcoing, en tournée.
Ariane à Naxos de Richard Strauss.
Production Maison de la Culture d’Amiens, l’Orchestre de Picardie.
Création le 16 janvier à la Maison de la Culture d’Amiens, en tournée.
La Lune des pauvres de Jean-Pierre Siméon.
Création à la Comédie de Reims, novembre 2001.
2002
Mère Courage et ses enfants de Bertolt Brecht
Création le 10 janvier à la Comédie de Reims, en tournée au TNP – Villeurbanne, au Théâtre national de la Colline, etc.
2003
Eugène Onéguine de Piotr Illitch Tchaïkovski.
Production Opéra Nomade en résidence au Théâtre Les Gémeaux – Sceaux. Création le 10 janvier au Théâtre Les Gémeaux, en tournée.
Jeanne de Charles Peguy.
Création le 7 mai au TNP – Villeurbanne.
Le Laboureur de Bohême de Johannes von Saaz.
Création le 12 juin au TNP – Villeurbanne, en tournée.
L’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht et Kurt Weill.
Création le 18 novembre au TNP – Villeurbanne, en tournée.
2004
La Jeanne de Delteil d’après Joseph Delteil.
Reprise au TNP – Villeurbanne, en tournée.
Le Grand Théâtre du monde suivi du Procès en séparation de l’âme et du corps Deux actes sacramentels de Pedro Calderon de la Barca
Création à la Comédie-Française, au TNP – Villeurbanne et reprise à la Comédie-Française
2005
Père de August Strindberg.
Création le 2 mars au TNP –Villeurbanne, en tournée et reprise au TNP – Villeurbanne.
Le Petit Ordinaire (cabaret macabre) de Jean-Pierre Siméon
Au TNP – Villeurbanne, au Centre pénitenciaire de Saint Quentin Fallavier et Aghja-Corsica, Ajaccio
L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel.
Création le 2 novembre au TNP – Villeurbanne puis au Théâtre les Gémeaux – Scène Nationale de Sceaux.
2006
Ervart ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche de Hervé Blutsch.
Mise en espace. Création le 28 mars au TNP – Villeurbanne et reprise à Théâtre Ouvert à Paris.
Coriolan de William Shakespeare.
Création le 23 novembre au TNP – Villeurbanne.
2007
Sganarelle, ou le Cocu imaginaire; L’École des maris; Les Précieuses ridicules, de Molière.
Création le 8 mars au TNP – Villeurbanne.
La Jalousie du Barbouillé; Le Médecin volant, de Molière.
Création le 6 novembre au TNP – Villeurbanne.
2008
Par-dessus bord, de Michel Vinaver.
Création le 8 mars au TNP – Villeurbanne.
2009
Le Dépit amoureux et L’Étourdi ou les contretemps, de Molière.
Création le 25 février au TNP – Villeurbanne.