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Liste des spectacles auxquels Serge Bouillon a participé au Théâtre Hébertot de 1952 à 1968

1952 - Dialogues des Carmélites de Georges Bernanos, mise en scène de Marcelle Tassencourt, décors de Raymond Faure avec Tania Balachova, Hélène Vercors, Catherine Sellers , Robert Fontanet, Mona Dol, Annie Cariel, Annie Noël, Simone Cendry * Henri Gicquel, Serge Bouillon

DFialogue des Carmélites

Saison 1953 – 1954

- La Maison de la nuit de Thierry Maulnier, mise en scène de Marcelle Tassencourt avec Roger Hanin, Pierre Vaneck, Michel Vitold jusqu'au 12 mars 1953 mars

- Mon cœur dans les Highlands, de William Saroyan. un acte en dix tableaux relativement courts et pour cette raison précédés d'une première partie écrite par un auteur de 25 ans, : La Vie à l'envers de Serge Delprat, avec Marcelle Géniat, Lucienne Bogaert, Laurent Terzieff.

Mon cœur dans les Highlands

Saison 1954 – 1955

Balmasedade Maurice Clavel mise en scène de Marguerite Jamois, décors et costumes de Léonor Fini avec Jacques Dumesnil, Marguerite Jamois, Catherine Sellers

Balmaseda

- Dialogues des Carmélites de Georges Bernanos, mise en scène de Marcelle Tassencourt avec Tania Balachova, Catherine Sellers, Robert Fontanet, Mona Dol, Annie Cariel, Annie Noël, Simone Cendry, Henri Gicquel, Serge Bouillon

- Le Retour de l'enfant prodigue d'André Gide – La Condition Humaine ( André Malraux, adaptation Thierry Maulnier).

Dans le cadre du Festival International de Paris 1954:

- La Mouette de Tchekhov par la Comédie de l'Est, mise en scène de Michel Saint-Denis avec Malka Ribowska et Pascale de Boysson

- Pour le roi de Prusse de Maurice Bray, mise en scène de l'auteur, décors et costumes de Michel Juncar avec Pierre Vaneck, Annie Cariel ; Pierre Fromont, Allain Durthal, Serge Bouillon

Pour le Roi de Prusse

- La Condition humaine d'André Malraux, adaptation de Thierry Maulnier, mise en scène de Marcelle Tassencourt, décors et costumes de François Ganeau, réalisation sonore de Fred Kiriloff, avec Roger Hanin, Lucien Nat, Jacques Dufilho, Jean Parédès, Renaud Mary, Jean Lanier, Serge Bouillon et leurs 23 camarades 1954 (6-12) au 15 Mai 1955

La Condition humaine

1951 – 1953 : La vie des tournées

C'est principalement entre 1951 et 1953 que les tournées du théâtre Hébertot en France, au Bénélux et en Suisse vont connaître leur développement le plus significatif:

deux pour la saison 1951 / 1952 : Le Feu sur la terre de François Mauriac, alterné avec Fils de Personne de Montherlant et Je vivrai un grand amour de Steve Passeur du 25 Septembre 1951 au 30 Mars 1952; Le Maître de Santiago du 12 Janvier au 5 Avril 1952.

trois pour la saison 1952 / 1953 : de nouveau Fils de Personne ainsi que Rome n'est plus dans Rome de Gabriel Marcel et Le Profanateur de Thierry Maulnier.

quatre enfin pour la saison 1953 / 1954.

à partir de 1953, le programme de certaines tournées inclura, en sus de la pièce principale, une œuvre classique - Britannicus puis Polyeucte – destinée à être jouée "en matinée" devant un public de jeunes scolaires.

Dans le cadre du Festival International de Paris 1955

- Arden de Faversham puis Volpone de Ben Johnson par le Théâtre Workshop de Londres, mise en scène de Joan Littlewood

- Les Fiancés de la Seine de Morvan Lebesque pièce en un acte avec Roger Coggio et Huguette Forge, avec l'adaptation de Venise sauvée de Thomas Obway dans des mises en scènes de René Lafforgue avec Huguette Forge, Chantal Darget, Pierre Reynal et Odette Barrois.

- Ainsi va le monde de William Congreve du 5 au 13 juin, par la Comédie de Provence, dans l’adaptation de Dominique Aury et Auguste Desclos, la musique d’Henry Purcell, la mise en scène, les décors et les costumes de Douking.

- Carré de sept de Charles Galtier, musique de Maurice Thiriet, mise en scène de Douking, décor de Marguerite Steinlen avec, entre autres, Lucien Barjon, Théo Jehanne, Alice Reichen, et, en lever de rideau Le tombeau d’Achille d’André Roussin, mise en scène de Douking avec Martial Rèbe et Alice Reichen.

- Mademoiselle Julie et Père de Strindberg du 14 au 15 juin, le Kunglica Dramatiska Teatern de Stokholm avec Inga Tidblad et Ulf Palme.

- À chacun sa vérité de Luigi Pirandello par La Comédie de Saint-Etienne du 16 au 20 juin, mise en scène de René Lesage avec René Lesage, Jean Dasté, Françoise Bertin, Catherine de Seyne.

- Ta Mar de Fredo Cortez et Les Mystères de la barque de l’Enfer de Gil Vicente le 21 et 22 juin par une équipe portugaise.

- Deux spectacles de Molière, Le Mariage forcé avec Monique Leyrac et Gaétan Labrêche, mise en scène par Jean Gascon puis Sganarelle et La Jalousie du Barbouillé, mises en scène par Jean Dalmain avec Guy Hoffman, Jean Dalmain et Monique Leyrac, du 23 au 25 juin, par le Théâtre du Nouveau Monde de Montréal.

- Roméo et Juliette de William Shakespeare dans l’adaptation de Pierre-Jean Jouve et de Georges Pitoëff du 26 au 29 juin La Comédie de l’Est qui présente, la mise en scène de Michel Saint-Denis, les décors et costumes d’Abdel Kader Fara avec Dominique Bernard, José Squinquel, P.-J. Moncorbier, Michel Bernardy, Maurice Ducasse, Hélène Gerber, Mireille Calvo-Platero.

- Iphigégie en Tauride de Goethe les 30 juin et 1er juillet le Schauspiel Haus de Zurich, dans une mise en scène d’Oskar Walterlin, et, dans le rôle-titre Maria Beker

- L’Alcade de Zalamea de Calderon, dans l’adaptation d’Alexandre Arnoux, par la Comédie de l’Est du 2 au 6 juillet, dans la mise en scène de Daniel Leveugle, les décors et costumes d’Abdel Kader Fara, avec Franck Estange, P.-J. Moncorbier, Jean Thouvenin, Maurice Ducasse José Squinquel, François Dalou, Malka Ribowska, Nadia Barentin.

- Beaucoup de bruit pour rien, de Shakespeare, adaptation et mise en scène de Maurice Sarrazin, du 7 au 15 juillet, le Grenier de Toulouse s’illustre dans avec André Thorent et Simone Turck.

- La Servante du passeur de Marcel Routier par la Comédie de Paris, du 17 au 19 juillet, dans la mise en scène de Michel Gudin, le décor d’Huguette Séjournet avec Guy Tréjan, Raymond Pélissier, Danièle Condamin.

- Penthésilée de Heinrich von Kleist dans l’adaptation de Gaston Floquet et de Maurice Clavel le 23 juillet, dans les décors de Jacques Marillier, mise en scène de Claude Régy, réalisation sonore de Fred Kiriloff, avec Silvia Monfort, Michel Piccoli, Laurent Terzieff, Yvette Etiévant, Marcelle Ranson, Henri-Jacques Huet, Philippe Moreau, Clotilde Joano, Daniel Darès.

Penthésilée

Saison 1955/1956 :

- Gaspar Diaz de Dominique Vincent, mise en scène de Claude Régy, décors et costumes de Jacques Noël, avec Michel Piccoli, François Chaumette Françoise Spira

Gaspar Diaz

- Les Ballets du Théâtre Kabuki jusqu'au 7 décembre

- L'Éventail de Lady Windermere d'Oscar Wilde adaptation de Michèle Lahaye, avec Marie France Planèze, Michèle Lahaye, Jeanne Fusier-Gir, Pierre Vaneck, François Perrot (le rôle sera repris par Gérard Barray avant que ne l’accaparent les films de cape et d’épée), Christian Lude, Serge Bouillon, Eliane Valley, Ludmilla Hols, Philippe Hébrard, Van-Doude, Marcelle Tassencourt, Georges Vanet, Marc Doelnitz, Roger Pappini, Denise Bailly.

L"Éventail de Lady Windermere

- La Belle Dame sans merci de J-L Le Marois, mise en scène de Marcelle Tassencourt, décors de Jacques Marillier, musique de scène de Maurice Jarre, avec Michel Bouquet, Yves Deniaud, Claude Gensac, Marguerite Ducouret, Claude Dedieu, Jean-Jacques Delbo, Van Doude, Georges Cusin, Mireille Calvo-Platero, Danielle Rivière.

- Marie Stuart de Schiller, adaptation de Charles Charras, mise en scène de Raymond Hermantier, décors de Gilles Bureau et une musique de Georges Delerue, avec Silvia Monfort, Lolleh Bellon, Jacques-François Zeller, Michèle Derain, Michel Beaune, Raymond Hermantier ou Yvon Sarray, Christian Barbier, Jean-Daniel Hermann, Jacques Alric, René Collin, Hubert Buthion, Maurice Pialat – le futur célèbre cinéaste – Christian Castagnet, Guy Hugault, Pierre Garin, Marie-Jeanne Coggio, Anne-Marie Bacquié et Annie Guérin (du 25 avril au 3 juin 1956)

- En attendant Godot de Samuel Beckett, mise en scène de Roger Blin, avec Jean Martin, Lucien Raimbourg et Pierre Latour. Albert Rémy, reprend le rôle de Pozzo créé par Roger Blin et Didier Bouillon incarne l’enfant. En cette période d’été des changements de rôles ont été prévus. Seul Pierre Latour assurera toutes les représentations, tandis que Jean-Marie Serreau1, puis Paul Chevalier succédera à Lucien Raimbourg, Roger Blin, puis Jean Bolo à Albert Rémy, Pierre Louki à Jean Martin. Du 15 juin au 23 septembre, cette reprise aura duré tout l’été.

En attendant Godot

Saison 1956-1957 :

Les Étendards du Roi de Costa du Rels – La Nuit Romaine d’Albert Vidalie – Dialogues des Carmélites de Georges Bernanos.

La Nuit romaine

- Au-delà du Mur de S. Giovaninetti, mise en scène de José Quaglio, décors et costumes de Francine Galliard-Risler avec Pierre Tabard, Bernadette Lange, François Darbon Jean-Pierre Kérien et la jeune Claude Thibaut ( du 27 Septembre 1956 au 21 octobre).

- Les Étendards du Roi de Costa du Rels, dans une mise en scène de Marcelle Tassencourt et des décors de Jacques Marillier, avec Christian Alers, Pierre Pernet, Lucien Nat, André Lacombe entourent Marcelle Géniat. Pour la reprise au Théâtre Hébertot, Eliane Vallet remplace Arlette Thomas (du 24 octobre 1956 au 9 janvier 1957)

Les Étendards du Roi

- La Nuit Romaine d'Albert Vidalie, mise en scène de Marcelle Tassencourt, décors de Jacques Marillier le 18 Janvier 1957, avec Roger Hanin, Claude Génia, Jacques Dufilho2, Jean Amadou3 , Jean-Marie Rivière, Pierre Pernet, Pierre Reynal, puis tour à tour, Rosine Constant et Stéphane Audran (qui sera bientôt l’égérie de Claude Chabrol), Denis Manuel, Jean Dalmain, Henri Giquel, Philippe Moreau, Pierre Vassas et Jacqueline Corot. du 18 janvier au 29 Avril. La pièce d’Albert Vidalie, aura occupé l’affiche durant 104 représentations.

- Dialogues des Carmélites Reprise de l'œuvre de Georges Bernanos dans la mise en scène de Marcelle Tassencourt et de nouvaux décors de Jacques Marillier, avec Annie Cariel, Marcelle Tassencourt, Emmanuelle Riva, Camille Fournier, Sylviane Bernanos, Jean Dalmain,  les nouveaux décors de Jacques Marillier, sont heureux dans leur réalisme schématique. ». Complètent la distribution, Henri Giquel, Jean Leuvrais, Nadia Brenner, Simone Cendry, Jacqueline Romanet, Christiane Navialles, Lily Lourioty, Eliane Valley, Jacques Jiel, Denys Julien, Serge Bouillon, Pierre Vassas, Georges Vanet.

(du 5 Mai 1957 au 13 octobre 1957 avant de partir dès le lendemain pour une tournée concoctée depuis quelques semaines déjà par Jacques Hébertot, avec le concours d’Elysées Productions. Les camions, emportant les décors et accessoires, ont pris la route à 0H15, ainsi que le mentionne le livre de bord.)

Le 17 Octobre, une heureuse nouvelle tombe sur les télescripteurs du monde entier : elle rend Hébertot particulièrement fier : le Prix Nobel de Littérature vient d’être attribué à Albert Camus.

Saison 1957-1958 :

- Wako, l’abominable homme des neiges de Roger Duchemin mise en scène de Jean Le Poulain, décors de Jacques Marillier, costumes de Marc Doelnitz, avecRoger Hanin, Alice Sapritch, Marcelle Tassencourt, Jean Le Poulain, Anita Carl, Jacques Ciron, Guy Kerner, Philippe Kellerson, Françoise Spira, José Squinquel, Charles Lavialle, Jean-Pierre Moulin, Edmond Beauchamps. André Nahon, Marionnettiste de talent, Directeur de la Compagnie des Marottes manipulera le perroquet.

( du 25 Novembre 1957 au 3 janvier 1958.)

- Cinq hommes et un pain adaptation de Pol Quentin d’après l’œuvre de H Rossman, auteur allemand, mise en scène de Raymond Hermantier avec Gérard Darrieu, Gérard Buhr, Paul Crauchet, Robert Bazil, Etienne de Swarte, Claude Dedieu, Philippe Kellerson

( du 16 janvier 1958 au 16 février 1958.)

- Procès à Jésus de Diégo Fabbri dans l’adaptation de Thierry Maulnier mise en scène de Marcelle Tassencourt, décors et costumes de Jacques Marillier, Vingt deux comédiens, sur le plateau et dans la salle : Jean-Marie Amato, Marcelle Tassencourt, Françoise Spira puis Malka Ribowska, Pierre Tabard puis Daniel Darès, Jacques Monod, Jean Leuvrais, Dominique Rozan puis Georges Géret, Jean Amadou, Alain Mottet, Etienne Bierry, René Berthier, Yves Brainville, Dora Doll, Claude Berri, Andrée Tainsy, Etienne de Swarte, Michel Munzer, Gilbert Vilhon, Eliane Valley puis Véra Finbert, Jean-Daniel Hermann, Maya Fabio, Joël Séria et les voix de Serge Bouillon, Eric Manfred, Joël Lichtlé.

Créée le 28 Février 1958, la pièce, idéalement dans la ligne du Théâtre de l’Élite trouve son public et séduit la critique.

Dès Mars 1958 le texte intégral est publié par l’Avant Scène Théâtre. La pièce4 va connaître un grand succès

Saison 1958-1959 :

- Procès à Jésus de Diégo Fabbri ( suite des représentations Procès à Jésus atteindra la 323èmereprésentation le 18 Janvier 1959 avant de partir en tournée. )

- Le Dessous des Cartes d’André Gillois mise en scène par Marcelle Tassencourt. dans les décors de Jacques Marillier et les robes de Maffy Rouff. Elle réunit Huguette Hue, Etienne de Swarte, Kassy Scander, Paul de Varga, Serge Bouillon, Pierre Tabard, Jean Leuvrais, Michel Salina, Claude Pasquier, Franck Estange.

(24 Janvier 1959 1er Mars 1959)

- La Cathédrale d’André Aubert par la compagnie des jeudis de Christian Alers mise en scène de Pierre Valde, décor d'Yves Bonnat, avec Jean-Louis Trintignant, Maria Tamar, Monique Mouroux, Harry Krimmer du 14 au 29 Mars 1959.

Parallèlement une tournée de la pièce de Diégo Fabbri Procès à Jésus dans toute la région parisienne qui visitera plus de trente salles de la région parisienne et qui donnera une représentation exceptionnelle au Vélodrome d’hiver5, devant douze mille étudiants. La tournée se prolongera en Belgique avec plus de quarante représentations auxquelles il convient d’ajouter celles données, quelques mois plus tôt, au Théâtre Royal du Parc à Bruxelles, à l’occasion de l’exposition universelle. D’autres furent données en plein air, notamment à Vézelay devant la basilique. Au cours de la saison 1959-1960, la troupe du Théâtre Hébertot partira aussi pour une longue tournée, avec le concours des Productions Lumbroso et de Gilles Wateaux en France et en Suisse (cent cinquante représentations dont certaines allaient regrouper plus de deux mille spectateurs), tournée qui se poursuivra au Canada pendant trois semaines.

-Dix ans ou dix minutes de Mitsou et Gricha Dabat, entièrement produite par Madeleine Declerc et le Théâtre International du Verseau, mise en scène de Jean Le-Poulain, des décors de Roger Harth, la réalisation sonore de Fred Kiriloff, les robes de Louis Féraud, avec Jean Amadou, Jean Le Poulain, Jacques Riberolles, Roger Hanin, François Perrot, Véga Vinci. ( 6 au 13 avril 1959 )

- Les Murmures de la Forêt de Claude Vermorel, dans la mise en scène d’Henri Doublier, les décors d’Yves Bon at, les robes d’Yves Maurice, avec Claire Mafféï (épouse de Vermorel et vedette de cinéma), Tony Taffin, Guy Kerner, Judith Aucagos. Dia Cheik, Condé Mamadou, Diafara. (29 avril 1959 au18 Mai 1959)

-Je vivrai un grand amour de Stève Passeur décor et les costumes sont de Michel Juncar, la mise en scène est de René Clermont. Avec Francine Bergé , Nathalie Nerval (promise à la Comédie Française), Hubert Noël, Etienne Aubray, Allain-Dhurtal et Camille Fournier. Claudine Huzé – qui très vite, sur les instances de François Truffaut, deviendra Marie Dubois - répète avec Serge Bouillon le rôle qu’elle reprendra pendant la durée du congé accordé à Francine Bergé. La pièce, dont le succès ne se dément pas, connaîtra 119 représentations et tiendra l’affiche tout l’été ne la quittant que le 20 Septembre.

Je vivrai un grand amour

Saison 1959-1960 :

- Nous sommes tous des Prisonniers de Lionel Shapiro adaptation de François Daviel mise en scène de Henri Doublier avec Jacqueline Corot, Georges Vanet, Serge Bouillon, Luc Daiandré, Jacques Butin, Françoise Chassang, Henri Doublier, Cécile Demay, Gaston Vacchia, Gabriel Sardet, Alain Mac-Moy, Max Fournel.

Le Soleil est-il méchant ? de J-L Le Marois la mise en scène de Georges Chamarat, les décors et costumes de Roger Harth, et la réalisation sonore de Fred Kiriloff. La pièce rassemble Marie-Thérèse Arène, Jacques Berthier, P-J Moncorbier, Jean Davy et Jacqueline Corot. Représentations.

- Long Voyage vers la Nuit de Eugène O’Neil Adaptation de Pol Quentin, la pièce est produite par Lars Schmitt 6 en collaboration avec le Théâtre Hébertot, mise en scène de Marcelle Tassencourt, décors et costumes à Jacques Marillier, avec Gaby Morlay, Jean Davy, Pierre Vaneck, Michel Ruhl et Christine Muller.

Long voyage vers la nuit

Knock de Jules Romains.

21 Novembre 1959

Les représentations de cette œuvre forte et dérangeante se poursuivront au Théâtre Marigny, dirigé alors par Simone Volterra. La pièce sera publiée à l’Avant-Scène-Théâtre en Février 1960.

- Knock de Jules Romains mise en scène de Henri Rollan, assisté de Serge Bouillon, dans des décors et costumes de Roger Pellerin, avec Maurice Teynac et treize autres comédiens : Marcel Roma, Nane Germon, Jacques Boyer ou Marcel Champel, P.-J. Moncorbier, Yvon Sarray, Pierre Leproux, Anne Rey, Mag Avril, Alain Souchère, René Roussel, Simone Guisin, André Julien et Hélène Lafly. (216ème représentation le 29 Août 1960.)

Knock

Saison 1960-1961 :

- La Jubilaire de Joseph Breithbach qui produit la pièce, avec Michèle Bardollet, Sylvie Caste, Pierre Vernier, Nany Rameau, Annie Robert, Lydie Dubourg, Monique Saintey, Paul Bonifas, Jean Menaud, Jacqueline Jefford, Jean Degrave et Anne-Marie Coffinet. 76 représentations données jusqu’au 27 Novembre 1960.

- Le Signe du Feu de Diego Fabbri, dans la version française de Thierry Maulnier et de Costa du Rels. Mise en scène de Marcelle Tassencourt, décor de Jacques Marillier une troupe de quatorze comédiens : Pierre Peloux, Dominique Rozan (qui ne tardera pas à entrer à la Comédie Française), Pierre Tabard, Gordon Heath, Alain Mottet, Christian Melsen, Nicole Kessel, Pierre Le Rumeur, Marie-Thérèse Arène, Frédéric Lambre, Jacques Monod, Jean Roucher, Serge Bouillon. (à partir du 2 Décembre 1960)

À partir du 20 avril, le Théâtre Hébertot affiche un second spectacle qu’il présentera en alternance avec le Signe du Feu, à la 138ème représentation.

- Anna Kleiber d' Alfonso Sastre traduite et adaptée par France Vincy et Claude Planson, mise en scène par François Maistre, assisté de Jean Larroquette, dans la réalisation sonore de Fred Kiriloff. avec Françoise Spira, Pierre Tabard Frédéric Lambre, Pierre Le Rumeur, Robert Porte, Jean Muselli, Claude Darvy, Pierre Peloux, Jean Roucher, Serge Bouillon, Jacques Monod, autour de. Anna Kleiber sera jouée 25 fois. L’alternance des deux spectacles s’arrêtera le 4 Juin 1961.

Saison 1961-1962 :

- Miracle en Alabama de William Gibson produite par Le Théâtre Vivant 7 en collaboration avec le Théâtre Hébertot, adaptation de Marguerite Duras et Gérard Jarlot. La première aura lieu le 10 Septembre 1961, mise en scène de François Maistre assisté de Jean Larroquette, les décors et les costumes de Roger Harth, la réalisation sonore de Fred Kiriloff, avec Françoise Spira, deux petites filles, jouent en alternance, la loi l’exige, le rôle d’Helène Keller : Claudine Maugey ou Dominique Lange. Autour d’elles, François Maistre, Claire Versane, Roger Bernard, Catherine et Gérard Légitimus, Michel Gonzalès, Marguerite Ducouret, Daniel Emilfork, Agnès Lupovici, Martine Pellegrin, Joëlle Maugey, Juliette Just.

Miracle en Alabama

- La Pensée de Léonid Andreiev adapté librement par Carlos Semprun, mis en scène par Laurent Terzieff, décors d’André Lacombe, costumes de Françoise Grassin. L’essentiel de la distribution de la création au Théâtre de Lutèce, est présente au Théâtre Hébertot en ce 27 Avril 1962, date de la première représentation: Laurent Terzieff, Michaël Lonsdale, Marie José Coussieu, Yvette Etiévant, Gilles Guillot, Jacques Jeannet. Michel de Ré a remplacé R.J. Chauffart, Serge Bouillon, André Pignoux, et dans le rôle créé par Pascale de Boysson : Jacqueline Dane. (13 décembre 1961 au 24 juin 1962)

La Pensée

Saison 1962-1963 :

- L’Échange de Paul Claudel mise en scène de Laurent Terzieff avec Laurent Terzieff, Pascale de Boysson, Renée Barell, Michel de Ré. – Le Bourgeois Gentilhomme de Molière – Le Journal d’un Fou d’après Nicolas Gogol

L'Échange

7 septembre 1962 au 21 Octobre.

- Le Bourgeois Gentilhomme de Molière, mise en scène de Jean-Pierre Darras, décors et costumes de Bernard Daydé, musique de Georges Delerue, réalisation sonore de Fred Kiriloff, avec Ferdand Raynaud, Victor Lanoux, Jacques Gheusi, Gil Kayat, Yves Hugues, Jean-Frédéric Brossard, Annie Lefébure, Christian Van Cau, Guy Saint-Jean, Christian Lude, Gaëtan Noël, Anne Wartel, Monique Chaumette, Robert Party, Franz Priollet, Jacques Gripel, Evelyne Ker et Denise Provence. Les divertissements en sont réglés par Barbara Pearce et dansés par Annie Lefébure, Judith Mac-Gilligan, Catherine Roby, Jany Stora.

Le Bourgeois gentilhomme

(du 31 Octobre, il prendra fin avec la 67ème représentation le 1er Janvier 1963.)

- Le Journal d’un Fou de Gogol mise en scène de Roger Coggio et François Perrot, décors et costumes sont de Jacques Carelman et la musique de scène de Georges Delerue avec Roger Coggio. Six techniciens sont indispensables en coulisses pour donner vie à cet ouvrage dont il est le seul interprète. Immédiatement après sa dernière parisienne, Le Journal d’un Fou gagne Rome, pour une série de représentations.

( du 11 Janvier 1963 au 1er Juin 1963 date de la 134ème.)

Saison 1963-1964 :

- La Reine Verte de Maurice Béjart œuvre écrite, mise en scène et chorégraphiée par Maurice Béjart avec La musique de Pierre Henry, les décors et costumes de Joëlle Roustan et Roger Bernard, avec Maria Casarès, Jean Babilée, Ursula Kubler, Monique Chaumette, Laura Proença, Maté Souverbie, Yves Chassin, Claude Dedieu, Kenzo Emoto, André Leblond, Guy Neyrand et le funambule Onelli. C’est René Ehni qui assiste Maurice Béjart. Il allait écrire quelques années plus tard la pièce Que ferez-vous en Novembre ? laquelle serait considérée comme un chef d’œuvre.( du 12 Octobre au 31 Décembre).

La Reine verte

- Yerma de Federico Garcia Lorca, mise en scène de Bernard Jenny, décors de Jacques Marillier, les costumes de Catherine Rebeyrol, musique de René Lafforgue, réalisation sonore de Fred Kiriloff. Une nombreuse distribution entoure Loleh Bellon : Mario Pilar, Rosine Rochette, Michel Herbault, Germaine Kerjean, Christine Théry, Laurence Bourdil, Marie-Claude Gérard, Andrée Damant, Andrée Amayet, Dominique Jayr, Françoise-Marie Catherine, Gabrielle Doulcet, Claire Ifrane, Odette Duc, Josette Boulva, Claude Gérard, Yves Chassin, Jean-Pierre Marais, Michel Sans-Nahort et à la guitare, José Renato. ( du 24 Janvier 1964 au 27 avril 1964)

Yerma

Saison 1964-1965

- Le Cinquième Cavalier de Costa du Rels, mise en scène de Maurice Guillaud, décors d’Antoine Vargas avec Christian Alers, Jany Holt, Jean-Pierre Kérien, Marie-Thérèse Arène, Roger Bernard, Alain Mac-Moy. Le décor construit comme toujours dans les ateliers du Théâtre Hébertot a été peint par Jean Bertin, le fils d’Emile Bertin. ( du 4 octobre 1964 au 16 novembre 1964)

- Cet Animal étrange de Gabriel Arout, inspirée des récits de Tchekhov, mise en scène de Claude Régy, décors de Jacques Noël, peints par Tristan Fabris, musique de Jacques Loussier, avec Delphine Seyrig, Jean Rochefort Liliane Gaudet, Jacques Rispal, Jean-Michel Mole et Gérard Montillier. Le 2 Janvier 1965, Martine Sarcey et Maurice Garrel reprendront les rôles principaux, avec, pour eux aussi, la totale adhésion du public, Anne-Marie Mailfer remplaçant Liliane Gaudet. (2 Décembre jusqu’au 9 Juin 1965 )

Cet animal étrange

Saison 1965-1966

- La Collection et L’Amant de Harold Pinter, deux pièces adaptées par Eric Kahane, mises en scène par Claude Régy dans des décors de François de Lamothe et des robes de Grey avec Delphine Seyrig, Jean Rochefort, Michel Bouquet, Bernard Fresson. C’est un triomphe, c’est une révélation. On ne pourra plus jamais écrire le théâtre comme avant. Harold Pinter vient de révolutionner l’expression dramatique.

La Collection et L"Amant

Jusqu’au 16 avril 1966, la pièce sera jouée devant des salles en délire.

- Topaze de Marcel Pagnol, mise en scène de Marcelle Tassencourt, décors et costumes sont de Donald Cardwell, le montage sonore de Jean de Montardy avec Jacques Hardouin dans le rôle titre et Dominique Blanchar, Marcelle Tassencourt, A.-M. Julien, Raphaële Minnaert, Michel Peyrelon, Jean Thouvenin, Jean-Claude Barbier, Georges Vanet, René Constant, Michel Daoudi, Armand Blondeau, Pierre Bonnet, Claude Sandoz, Nathalie Fenec, Fred Descamps, Martine Chanel, sans oublier les enfants, Pascal Congeaud, Daniel Giraud, Serge Marrovici, Jean-Paul Millary, Daniel Peloille, Patrick Ponzio.

Topaze

( du Le 27 Avril au 21 Juillet 1966)

Saison 1966-1967

- Les Trois Sœurs d’Anton Tchekhov dans la version française de Georges et Ludmilla Pitoëff et Pierre-Jean-Jouve. mise en scène d’André Barsacq, décors et costumes de Jacques Dupont, les costumes ayant été exécutés par Marie Gromtseff. avec Marina Vlady, Odile Versois et Hélène Vallier, (les sœurs Poliakoff). Autour d’elles, François Darbon, Daniel Sarky, Jean Lagache, Andrée Tainsy, P.-J. Moncorbier, Jean Hébert, Henri Serre, Jean-Paul Cisiphe, Marc Dudicourt, Marie-Paule André, Françoise Danell, Henri Moati, Pierre Parel. Les décors de Jacques Dupont ont été construits dans les ateliers du Théâtre Hébertot sous la direction de Maurice Grenier et peints par Pierre Simonini.

Les Trois sœurs

du19 Octobre 1966 au 29 Mai 1967

- Leur premier concert (les soirs de relâche )

L’hiver 1966/1967 Jacques Hébertot organise, les mardis de relâche, une série de concert intitulé : Leur Premier Récital. C’est ainsi que le 21 Février le pianiste Michel Béroff est présenté par Bernard Gavoty et le 14 Mars 1967, à son tour, le violoniste Jean-Jacques Kantorow est présenté par Pierre Petit, Directeur de l’École Normale de Musique.

Saison 1967-1968

- Les Bouquinistes de Antoine Tudal, mise en scène de Claude Confortès, décors et costumes de Suzanne Laugier.

Dix comédiens sont sur scène : Jean Lescot, Claude Confortès, Marc Dudicourt, Micha Bayard, France Beucler, Serge Péretti, Roger Trapp, Jacques Jeannet, Robert Laloux et Gérard Desarthe.

Les Bouquinistes

Le 11 Septembre 1967

- Stienz de Hans Günter Michelsen. Le texte français est de Jean-Claude Hemery, la mise en scène de Jean-Pierre Dougnac assisté de Robert Pagès dans des décors et costumes de Michel Lucotte. Josine Comellas et Pierre Baton incarnent les deux personnages de la pièce. Spectacle du Théâtre de Bourgogne dirigé à l’époque par Jacques Fornier

(Du 4 au 26 Décembre 1967)

Notre Petite Ville de Thornton Wilder adaptation de Jean Mauclair, mise en scène de Raymond Rouleau, assisté de Danielle Mathieu, décors et costumes de Claudie Gastine, avec Bernard Tiphaine, Richard Leduc, Douchka Michel Baudinat, Christian Scheyder, Alain Walker, Andrée Tainsy, Madeleine Marie, Jean Lanier, Jean-Pierre Thiercelin, François Viaur, Emile Favre, Pierre Leproux qui était de la création au Gramont, Lise Roy, Christian Van Cau, Danielle Mathieu, Pascal Tersou, Gaspard Manian, Dominique Rollin, Catherine et Marie-Thérèse Chevallier en alternance pour le rôle de la petite fille, William Coryn et Robert Frigola, en alternance dans le rôle du petit garçon. ( du 22 janvier au 25 mars 1968.)

Notre petite ville

1 Sans omettre un mot du texte de Beckett, Jean-Marie Serreau fera gagner vingt cinq minutes à la représentation.

2 Jacques Dufilho ne dédaignait pas de gagner le théâtre au volant d’une superbe Bugatti de la grande époque.

3 Chaque soir Jean Amadou empruntait ma voiture pour se précipiter, en sortant de scène, dans un théâtre de chansonniers du boulevard de Clichy pour y faire ses premières armes.

4 Alors que je présentais à Jacques Hébertot Jean Périmony appelé à remplacer Georges Géret dans le rôle de Pierre, j’assistais au dialogue suivant : «  Alors mon petit es-tu content de jouer au Théâtre Hébertot ? » «  Oh, oui, Maître ! » «  Qu’est-ce que tu as déjà joué ? » «  Je suis au conservatoire, Maître. » «  Oh ! mon pauvre petit… Dans quelle classe ? » «  Celle de Robert Manuel, Maître. » «  Oh, mon pauvre petit, on peut dire que tu n’as pas de chance ! »

5 Cette représentation organisée par Oscar Lejeune, Directeur du Théâtre Royal du Parc de Bruxelles sera l’objet d’une expérience tout à fait inédite : Sonoriser avec les moyens d’alors le Vel d’Hiv réputé insonorisable et donner cette représentation en play back. Expérience totalement réussie si l’on en croit les 12.000 spectateurs concernés.

6 Lars Schmitt d’origine suédoise, époux de la star internationale Ingrid Bergman se manifesta comme l’un des premiers grands producteurs internationaux. À Paris, il réussit à imposer d’importantes pièces étrangères importantes. Il acheta ensuite le Théâtre Montparnasse dont il confia la Direction à Jérôme Hullot qui devint quelques années plus tard le Président du Syndicat des Directeurs de Théâtres.

7 Sté de Production dont Françoise Spira est l’animatrice et qui, après Miracle en Alabama s’installera au Théâtre de l’Athénée avec Yvette Etiévant pour administratrice.

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