Association de lalogoRégie Théâtrale  
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Quelques pièces

 

LA CUISINE DES ANGES

Analyse

Trois bagnards sont utilisés, selon la coutume à Cayenne, comme domestiques chez Félix Ducotel qui tient un petit commerce qui périclite. Le malheureux a jadis été spolié par Trochard, affreux personnage qui vient, avec son neveu non moins déplaisant, juger de l'état des affaires de Ducotel, qui lui appartiennent. La situation est grave, mais les trois bagnards, devenus des anges, arrangeront tout, puisque pour aller au secours de l'amour et de l'innocence, ils font disparaître Trochard et son neveu.

 

Critiques

« Ne cherchez pas où l'on joue la comédie la plus fine, la plus ingénieuse et la plus gaie de la saison. Rendez-vous tout droit au Vieux Colombier. Je n'ai guère, de coutume, le goût de donner des conseils. Mais cette fois, je n'hésite pas ».
Max FAVALELLI – Paris-Presse

« Voici enfin une pièce réellement amusante et détendante, gentille sans être sucrée, burlesque sans artifice, loin de toute vulgarité et douée d'un brin de poésie. C'est assez pour procurer une charmante soirée : allez goûter La Cuisine des Anges ».
Marc BEIGBEDER – Le Parisien libéré

« La réussite est complète. C'est comme un tour de cartes. Ne parlons pas de philosophie. Il s'agit d'une comédie légère, d'une attrape. La gaîté y règne. La mort y est bien accueillie. Il n'en reste dans la mémoire ni venin ni souvenir. Cela fait passer deux heures dans l'euphorie. Merci ».
Robert KEMP – Le Monde

« Cette simple et saine histoire, qui ne se déroule pas – ô stupeur – dans une garçonnière, où il n'y a ni cocus ni gigolos, où il n'est même pas question d'un possible adultère, est contée avec une légèreté et une désinvolture charmantes. L'humour pétille, la gaîté ruisselle, les trouvailles abondent et la poésie n'est pas exclue de la fête. C'est délicieux d'un bout à l'autre".
André RANSAN – Le Matin - Le Pays

La Cuisine des anges d'Albert Husson
Collection A.R.T.

 

LE SYSTÈME FABRIZZI

Analyse

Antonio Fabrizzi est l'auteur d'un système quelque peu surprenant et qui pourrait assez vite lui causer de gros ennuis. Il assure en effet des taux extravagants à ceux qui lui confient de l'argent, car… il ne compte pas.

 

Critiques

« Voilà une pièce bien faite, vive, sensible, intelligente, sympathique d'humeur et d'esprit. Une pièce agréable à écouter et à regarder. Une pièce qui fait honnêtement son métier de pièce, c'est-à-dire avec autant de modestie que de finesse, et sans forcer le divertissement ».
Pierre Marcabru – Paris-Presse

« Ce conte charmant, traité d'une plume légère, fera peut-être sourire ceux qui confondent pesanteur et profondeur. Il enchantera, en dépit de quelques chutes de tension au troisième acte, les autres qui sont, je l'espère, le grand nombre. Ceux-ci seront sensibles à sa constante malice, à une philosophie qui ne chausse pas de lourdes semelles, à une bonne humeur, une gentillesse réchauffées par le soleil romain ».
Max Favalelli – Aux Écoutes

« Un divertissement d'une rare finesse de touche, fourmillant de chutes désopilantes. L'oreille, charmée par un dialogue vaporeux comme un Watteau, se laisse bercer par cette satire du conventionnel, n'épargnant pas, au passage, ces hiérarchies que sont l'Église et la police ».
Maurice Ciantar – Paris-Jour

 

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